C’est devenu une coutume dans le camp des militants de l’Union pour la Démocratie et le Progrès social, UDPS, parti au pouvoir depuis 2018 et ses alliés diversifiés.

En tout cas, le constat est général. Tous ceux qui soutiennent Tshisekedi éprouvent du mal à oublier le nom de Joseph Kabila. À chaque fois qu’il est question des hauts faits de Fatshi, ils ne manquent pas de faire allusion à Kabila ou carrément, faire une comparaison entre les deux pouvoirs. Or, avant Kabila il y a eu d’autres présidents. Étonnant !

D’où la question de savoir, Kabila serait-il devenu l’unité de mesure des Tshisekedistes? Pour des analystes, la réponse n’est pas différente de l’affirmative étant donné que, Kabila fils n’a connu que l’UDPS comme la plus grande formation politique d’opposition, anti-thèse de ce que l’on a qualifié de dictature Kabiliste après celle de Mobutu de 32 ans.

Cet argument appuie ceux qui pensent que pour justifier l’utilisation des moyens de l’Etat, le régime doit se livrer à un jeu de comparaison entre les deux pouvoirs.
Ceci serait un élément de taille lors des joutes électorales de 2023. Il pourrait peser sur la balance en faveur du candidat Tshisekadi désireux de rempiler. Se servir du nom de Kabila, contribue efficacement au marketing politique du régime.

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