La coordination provinciale de la société civile forces vives du Nord-Kivu appelle le conseil de sécurité des Nations-Unies unies à précéder à l’identification des victimes des tirs lors des différentes manifestations anti-Monusco en province.

Dans un communiqué de presse rendu public ce 28 juillet 2022, elle condamne l’usage des armes létales sur civils par les casques bleus et dresse un bilan de 27 morts et plus 58 blessés dans différentes entités notamment à Goma et à Butembo.

« Il est innaceptable et inadmissible que les forces de la MONUSCO ne puissent pas aux leçons qu’elles dispensent aux autres. Il s’agit sans nul doute d’un mauvais maitre qui n’inspire pas confiance, la société civile peine à digérer comment une force de maintien de la paix travaillant sous le label des nations unies sensée être exemplaire en matiere de respect des droits de l’homme peut se comporter comme une milice en tirant sur la population » s’inquiète t-elle.

Tout en jugeant la Monusco de mettre en épreuve les droits humains au moment où le peuple congolais reclame son depart pour son inefficacité sécuritaire, les forces vives exigent le retrait immédiat de la MONUSCO et invite le gouvernement congolais de suivre la voix des populations victimes des attrocités commises par les groupes armés locaux et étrangers dans la partie Est de la République Démocratique du Congo.

CNTLIVE

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