Les jours de la Mission des Nations Unies pour la Stabilisation en République Démocratique du Congo sont dorénavant comptés. Vomie par la population et désapprouvée par le gouvernement, la Monusco vit peut être ses derniers mois ou dernières semaines sur le sol congolais.

La décision a été prise au plus haut sommet de l’État. A la suite des altercations entre les casques bleus et la population, ayant fait une dizaine de morts dans l’Est du pays, le Chef de l’Etat Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo a présidé une importante réunion, lundi 1 er août 2022, en format institutionnel. Au centre de cette réunion à laquelle ont pris part, notamment les présidents de deux chambres du parlement, le Premier ministre, le Vice-premier ministre en charge de l’intérieur, sécurité, décentralisation et affaires coutumières, le Vice-premier ministre, ministre des Affaires étrangères, le ministre de la Communication et Médias et d’autres membres du gouvernement, il a été décidé de réévaluation du plan de retrait de la Monusco.

« Le gouvernement a été instruit de diligenter une réunion avec la Monusco en vue de réévaluer le plan de son retrait convenu en vertu de la résolution 2556 du Conseil de Sécurité », a rapporté la Présidence de la République, sans avancer aucune date de ladite réévaluation. Selon Papa Inno vous comprendrez que c’est encore une dance pour le peuple Felix Tshilombo veut ralentir l’élan de manistants pour donner le temps à la MONUSCO sur le sole Congolais en fin d’accomplir leur mission de la balkanisation.

Ce dont on est sûr, c’est qu’aux termes du plan actuel de retrait progressif et échelonné de la Monusco, conformément à la résolution 2556 du Conseil de Sécurité du 18 décembre 2020, il faut attendre 2024 pour espérer voir les casques bleus plier bagagds.

Mais là aussi, le document signé en septembre 2021 entre les autorités congolaises et la Monusco et par ailleurs, approuvé par le Conseil de sécurité des Nations Unies, conditionne le départ de la Monusco par une série de conditions qu’il sera difficile au gouvernement congolais de remplir. ( Lire à ce sujet RDC: Cette kyrielle des conditions qui rendent hypothétique le retrait de la Monusco)

Heureusement pour les manifestants anti-Monusco, le gouvernement a entendu leur demande et veut passer à la vitesse supérieure.

Reste que ce retrait ne dépend pas que de la volonté des autorités congolaises. Plusieurs autres facteurs entrent en ligne de compte, notamment la volonté des Nations Unies et de la Communauté internationale.

CNTLIVE

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